High School Hara Chiaki
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 Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]

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September Keenesley
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September Keenesley


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MessageSujet: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeDim 4 Mai - 14:50

« Je peux… Tu as… ? Attention… Je… Tu vas bien ? »

September n’avait jamais été dans cet état. Elle était attentive aux moindres mouvements de son frère afin qu’il ne se fasse pas encore plus mal. La jeune fille n‘aimait pas être trop protectrice alors baissa ses yeux vers le sol. C’était sa façon à elle de s’excuser sans parler. Elle savait qu’elle commençait à devenir étouffante et ne souhaitait pas qu’Andrew s’en lasse. Son frère s’arrêta de marcher, il releva doucement la tête de September et la regarda dans les yeux. Comme pour lui dire qu’il ne lui en voulait pas, Andrew lui embrassa la joue et lui sourit. L’adolescente lui rendit son sourire, prit sa main et le dirigea tranquillement vers les dortoirs.

« C’est bizarre Andrew… Je me sens responsable de tes blessures… Je sais bien que même si j’avais été là, cela aurait très bien pût arriver mais… non… je ne sais pas… Je suppose que tu aurais ressentit la même chose si c’était moi qui m’étais blessée… »

Ils arrivèrent enfin devant la chambre 5. September posa la main sur la poignée et ouvrit la porte calmement. Il n’y avait personne. Elle lâcha la main de son frère pour qu’il puisse s’installer ou bon lui semble. La jeune fille retira son énorme sac noir en bandoulière de son épaule et le lança dans la chambre. Soudain, elle aperçut la basse d’Andrew dépassant légèrement du lit de ce dernier. September s’en approcha discrètement et donna un petit coup dans la basse pour qu’elle soit bien dissimulée sous le lit. Elle espérait avoir été discrète mais elle en doutait vraiment. L’adolescente ne voulait pas que son frère se fasse encore plus mal aux mains même si elle savait qu’il ne résisterait pas longtemps sans faire de basse, tout comme il finirait tôt ou tard à refaire du sport même si celui lui avait été strictement interdit pendant une durée indéterminée. September alla s’asseoir à côté de son frère et lui enleva son tee-shirt.

« Laisse moi voir ça… »

De nombreux pansements parcouraient le dos d‘Andrew. La jeune fille eut soudain l’impression de ressentir la douleur de son frère, mais cela de ne dura que l’espace d’un instant. September espérait que les blessures n’étaient pas trop profondes et que la cicatrisation allait être rapide mais, elle en doutait fortement. Ses petits doigts se baladèrent entre les nombreux pansements présents sur le dos de son frère. La jeune fille l’embrassa dans un endroit où elle était sûre qu’il n’aurait pas mal et lui dit :

« Je pense que cette nuit va être difficile frérot. Tu vas devoir la passer allongé sur le ventre si tu ne veux pas trop souffrir. J’irais te chercher des anti-douleurs à l’infirmerie si tu en as besoin… »

September essayait de ne pas parler de sujets délicats comme elle l’avait fait à l’infirmerie. Elle était assez maladroite pour ce genre de chose mais pour l’instant, la jeune fille s’en tirait plutôt bien. Quelques minutes s’écoulèrent sans qu’elle ni son frérot ne parle. Elle restait silencieuse, sa tête posée sur l’épaule de son frère et sa main droite, parcourant le torse d’Andrew. Puis, elle se leva, se dirigea vers la fenêtre et se tourna vers son frère.

« Il fait beau tu ne trouves pas ? Enfin quelque chose de positif dans cette journée… » dit September avec un sourire.

La jeune fille faisait de son mieux pour que son frère ne pense pas à sa basse ou encore au sport. La conversation prenait alors un tournent quasi pathétique et cela ne plaisait pas tellement à September. De plus, elle sentait bien qu’Andrew avait compris son petit jeu. Elle essayait vraiment de lui changer les idées, mais cela ne marchait pas tellement. Il suffisait d’apercevoir le regard d’Andrew pour comprendre ce qu’il ressentait en ce moment. September se sentait coupable. Peut-être aurait-elle dût s’adresser à lui comme s’il ne s’était rien passé. L’adolescente retourna s’asseoir à côté de son frère. Elle lui prit la main et la serra fort. Ses yeux turquoise plongèrent dans ceux de son frère.

« Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur… »
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Andrew Keenesley
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Andrew Keenesley


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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeSam 10 Mai - 0:09

Elle semblait tout faire pour lui faire oublier sa douleur. C’était un peu inutile de s’inquiétr autant, mais Andrew lui était reconnaissant de le soutenir ainsi et de se préoccuper de son état. Ne sachant quoi dire, elle baissa rapidement la tête. Andrew l’observa avec attention.

« Soeurette… »

Sa voix grave avait dit ça de façon touchante. Il s’était un peu penché vers sa sœur –qu’il dépassait de quelques centimètres- et avait passé un doigt sous son menton, lui relevant ainsi le visage. Il lui sourit, essayant de la rassurer puis l’embrassa sur la joue pour lui dire qu’il ne lui en voulait pas de ne pas savoir quoi dire, d’agir ainsi.
Elle voulut pourtant s’expliquer, et il l’écouta. Il aurait ressentit la même chose si ça lui était arrivé à elle. Ces quelques mots suffisaient à tout expliquer. Il s’imagina un instant dans la même situation. September souffrant d’entailles dans le dos et sur les mains, affichant une grimace quand elle s’asseyait, quand elle écrivait, quand elle..


*NON !*

Il se retourna un instant, s’éloigna lorsqu’il rentra dans la chambre pour se poster près de la fenêtre. Cela suffirait pour le moment à cacher son humeur et ses émotions. Non, l’imaginer ainsi était absolument intolérable. Il chassa les images de sa tête, et se promit intérieurement d’être fort pour ne pas l’inquiéter.
Il jeta un œil vers sa sœur qui poussa la basse de façon à ce qu’Andrew ne la voit pas. Il se détourna lorsqu’elle vérifia s’il avait remarqué, histoire de la rassurer et de faire comme s’il n’y avait pas pensé. Lui, ne pas penser à sa basse.. ? C’était impensable…
De toute façon, il cèderait très bientôt, dès que sa sœur ne pourrait plus l’en empêcher. Il le savait mais ne voulait pas la contredire. C’était comme pour le sport, il ne pourrait pas s’en empêcher bien longtemps.
Elle voulut voir son dos, il s’assit sur le lit, elle s’assit à côté puis lui retira son t-shirt. Il se laissa faire comme un enfant qui se fait habiller par sa mère. Par instants, sa sœur jouait le rôle de la mère parfaite qu’il n’avait jamais eut. Quand à lui, il était aussi protecteur qu’un père ou qu’un garçon amoureux. C’était une question de point de vue, mais ils étaient en parfaite harmonie et n’avaient presque rien à se reprocher en ce qui concernait leur relation frère-sœur.
Il sentit des doigts fins se balader entre les nombreux pansements dans son dos. La sensation n’était pas désagréable et le soulageait un peu après toute cette douleur. Il afficha un léger sourire lorsque sa soeurette lui donna des conseils pour cette nuit et lui proposa d’aller chercher des médicaments pour lui.
Il se retourna et la regarda avec tendresse. Il tendit un doigt pour caresser sa joue, avant de s’éloigner d’un pas
.

« Je crois que je survivrai. Au pire, je peux encore marcher et aller chercher moi-même des médicaments si j’en ai besoin…non ? »

Dit-il en riant légèrement. Finalement, elle se leva et alla à la fenêtre. Il espéra ne pas l’avoir vexer. Ses blessures n’étaient d’aucune douleur comparer à l’idée de blesser sa sœur.
September fit une remarque sur le temps agréable. Il approuva d’un simple hochement de tête qui remplaçait toute parole.
C’était très gentil de vouloir lui faire oublier sa douleur, mais c’était un peu inutile. Ils auraient mieux fait de parler normalement.
Andrew n’avait pas bougé de son lit. Sa sœur le rejoignit après un moment de silence et vint s’asseoir à côté de lui. Elle encra ses yeux dans ceux de son frère et ils restèrent ainsi un petit moment avant qu’elle ne prenne la parole. Il se rapprocha, déposa un baiser sur le front de sa protégée et se leva, laissant sa main glisser entre ses doigts qui offraient un confort certain et salvateur
.

« Je ne veux pas que tu t’en fasses pour ça. »

Il fronça légèrement les sourcils puis s’éloigna de quelques pas. Il partit dans la petite salle qui faisait office de salle de bain en laissant la porte ouverte pour pouvoir toujours voir sa sœur et lui parler. Il retira les pansements dans son dos un peu soudainement, affichant une mine un peu renfrognée. Il retira ensuite les bandages sur ses mains, estimant que ça guérirait probablement plus vite sans bandage qui empêcherait l’air de passer et d’atteindre les entailles. Ces blessures causaient du mal à sa sœur, il s’en voulait.

« Tout cela est de ma faute, et seulement de ma faute. Tu ne dois absolument pas t'en vouloir à cause de mes erreurs et bêtises.»

Affirma-t-il très clairement. Une fois que tous les pansements furent retirés de son dos, il se mit dos à la glace et tourna un peu la tête en espérant voir quelque chose. Ce n’était pas très beau à voir, mais pas si impressionnant que ça, et ça ne lui faisait pas mal lorsqu’il ne bougeait pas. Le problème, c’était qu’il était absolument incapable de rester quelque part sans bouger.
Il sortit de la salle de bain et retrouvera un air reposé en regardant sa sœur. En marchant, il remit son t-shirt pour cacher les blessures. Et fit face à September
.

« Soeurette, je m’informerai et ensuite, j’aimerais te montrer la pièce dans laquelle je suis allée. Cette fois on ne passera pas par la fenêtre, promis. Je ne veux pas que tu te blesses à cause de moi. Je te fais assez souffrir comme ça. »

Sa phrase avait changé au fur et à mesure qu’il la prononçait, passant de l’admiration à l’amertume. Il était clair qu’il s’en voulait de l’inquiéter pour ‘rien’.
Il avait repéré un homme qui ouvrait et fermait toutes les portes qu’il souhaitait grâce à un gros trousseau de clés qui restait minablement attaché à sa ceinture. C’était à la porté de tous, tout particulièrement d’Andrew qui pourrait lui empreinte les clés pour les remettre ensuite à leur possesseur. Il n’y avait rien de mal là dedans : il ne se rendrait compte de rien, et Andrew pourrait montrer à sa sœur cette mystérieuse salle qu’elle ne connaissait pas pour le moment et qu’il trouvait merveilleuse.
Un éclat de joie brilla un instant dans ses yeux.



[ Désolé, j'ai mit du temps et le résultat n'est pas formidable. J'espère que tu arriveras à faire quelque chose de ça =/ Enfin, je n'ajoute rien de nouveau..Ce n'est que du blabla x) ]
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September Keenesley
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September Keenesley


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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeMer 14 Mai - 22:38

Il s’était éloigné… éloigné pour retirer ses pansements. Pendant un instant, September voulut l’en empêcher. L’infirmière n’avait pas passé autant de temps à le soigner pour qu’il ruine tout en un instant. Mais bizarrement, la petite britannique ne bougea pas. Elle était captivée par son frère, les grimaces qui s’affichaient sur son visage, les pansements sur son dos qu’il avait soudainement enlevé, cette mine légèrement renfrognée, les bandages qu’il enlevait de sa main : chacun de ses gestes avaient une importance pour September bien qu’elle ne sache pas pourquoi. Puis, la jeune fille lâcha un soupir et s’allongea sur son lit. Son frère serait bientôt en pleine forme, elle en était convaincue.

« Tout cela est de ma faute, et seulement de ma faute. Tu ne dois absolument pas t'en vouloir à cause de mes erreurs et bêtises.»

À ces mots, September se releva brusquement. Elle resta quelques secondes silencieuse regardant son frère les yeux écarquillés. Valait-il mieux se taire ou répondre à Andrew ? Cette question lui trottait dans la tête. La jeune fille était une personne franche, mais elle avait peur de dire se qu’elle pensait à son frère. Elle avait peur… C’était étrange, elle disait pourtant toujours tout à son frère. September se torturait l’esprit ne savant que dire. Après tout son frère n’avait pas posé de question, ce n’était pas si grave si elle ne répondait pas.

« Bientôt… tu iras beaucoup mieux ! »

La petite anglaise avait complètement répondu à côté de la plaque. Elle se mordilla la lèvre. September aurait sûrement dût se taire. Oui, la prochaine fois, elle réfléchirait plus longuement avant de sortir une imbécillité de se genre. Enfin, son frère sortit de la petite salle où il avait retiré ses bandages. Andrew avait remis son tee-shirt en marchant. September savait très bien pourquoi, il ne voulait pas qu’elle voie ses blessures. L’adolescente croisa les bras et lui jeta un regard noir qu’il ne sembla pas remarqué. Elle était sa sœur, même si elle s’inquiétait pour lui, September pensait avoir le droit de voir les blessures de son frère. Au bout de quelques secondes, elle abandonna cette idée et écouta les paroles de son frère.

« Soeurette, je m’informerai et ensuite, j’aimerais te montrer la pièce dans laquelle je suis allée. Cette fois on ne passera pas par la fenêtre, promis. Je ne veux pas que tu te blesses à cause de moi. Je te fais assez souffrir comme ça. »

Cette pièce semblait fasciner Andrew. Il voulait vraiment la faire découvrir à September. D’ordinaire, la jeune fille aurait été partante, mais aujourd’hui… Son frère s’était blessé, blessé à cause de cette fichue pièce où était rentré, blessé à cause de sa curiosité, blessé à cause de cette lumière qui l’avait affolé. Sans s’en rendre compte, September s’était mise à serra sa couverture entre ses mains. Quand elle remarqua ce qu‘elle faisait, elle lâcha subitement sa couverture. Un frisson parcoura son dos, c’était la première fois qu’elle se mettait dans un état pareil pour si peu. Elle attrapa son sac qu’elle avait lancé dans la chambre en farfouillant dedans tout en parlant à son frère.

« Tu sais Andrew… J’aimerais vraiment aller dans cette pièce mais j’aimerais aussi que tu te remettes de tes blessures avant. Au moins quelques jours s’il te plaît frérot… Quelques jours le temps que tu ailles mieux… AH ! »

September brandit de son sac un stylo tout mâchouillé, l’air triomphante. C’était le seul stylo qu’elle n’avait pas cassé qu’il lui restait. L’adolescente était heureuse de le savoir toujours à ses côtés. Elle le posa à côté d’elle et repartit aussitôt fouiner dans son bazar. La jeune fille sortit des partitions, une balle de tennis qu’elle lança dans les mains de son frère, puis finit par retourner son sac sur son lit. Enfin, September sortit de son sac ce qu’elle cherchait depuis maintenant, plusieurs minutes : une montre. Une montre pour homme noire qui valait peut-être une petite fortune. Elle s’approcha de son frère, l’objet entre ses mains, comme une petite fille qui apporte quelque chose de fragile à son père. September encra ses grands yeux turquoise dans les yeux de son frère et lui dit :

« Elle n’est pas à toi n’est-ce pas… ? Si elle n’est pas à toi… Je ne sais pas à qui elle appartient. Je l’ai trouvé dans mon sac avant d’aller à l’infirmerie. Je ne suis pas une voleuse Andrew ! Tu le sais bien toi ! Qu’est- ce que je ferais avec une montre comme celle-ci… Je n’ai pas besoin de ça. Je ne l’ai pas prise à quelque un j’en suis sûre. Je ne comprends pas frérot… Je ne comprends plus ! Aide-moi s’il te plait… »

D’un seul coup, September avait perdu son sang froid. Elle s’était laissée envahir par cette étrange angoisse. La jeune fille était persuadée de ne pas avoir pris la montre de quelque un. Mais… comment s’était-elle trouvée dans son sac ? La petite anglaise se demandait alors si elle ne faisait pas des choses sans en avoir conscience. Non ! Cela ne tenait pas debout. La peur se lisait clairement sur le visage de September. Son visage qui était radieux il y a quelques minutes à peine venait radicalement de changer d’expression. L’adolescente se blottit dans les bras de son frère, espérant qu’il pourrait lui donner une explication logique.

[Beaucoup de temps à répondre pour pas grand chose. Je suis désolée. =S]
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Andrew Keenesley
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Andrew Keenesley


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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeJeu 15 Mai - 16:30

[ Un peu de temps pour quelque chose de très bien, tu veux dire.. ? =D ]


Chacun de ses mots semblait faire réagir sa sœur. Chacun de ses gestes était épié et il faisait attention à ne pas la blesser, même involontairement.
Il savait qu’elle s’inquiétait beaucoup pour lui et c’en était assez, il n’avait pas à en rajouter une couche en plus de cette angoisse quasi permanente à cet instant.
Elle se releva brusquement, les yeux grands ouverts. Andrew fixa un instant ces magnifiques yeux qui ressemblaient comme deux gouttes d’eau aux siens et qui semblaient vouloir comprendre, ou se poser des questions. Andrew, devinant une sorte de tension, ne posa aucune question. Finalement, elle répondit totalement à côté. En d’autres circonstances cette remarque l’aurait fait sourire d’amusement, mais pas cette fois. Pas cette fois où la situation était trop critique. L’ambiance était lourde et il ne voulait pas renforcer cette tension
.

« Je sais bien, September. »

Il se contenta d’approuver. Oui, il le pensait, mais c’était un peu comme si il essayait par la même occasion de se convaincre lui-même. Cette idée n’était pas percevable dans sa voix chargée d’assurance.
Il avait remit son t-shirt pour cacher ses blessures, mais comme il s’en doutait, elle le remarqua. Elle croisa ses bras et lui jeta un regard noir, et un instant il cru qu’elle allait lui demander de regarder. Non, il ne voudrait pas. De toute façon, ces blessures auraient involontairement entaillé le cœur de sa sœur, comme avec des éclats de verre invisibles. Non, cette fois il ne voulait pas lui obéir. Si encore cela avait été pour lui faire plaisir, il n’aurait pas hésité, mais rien dans cette situation ne lui faisait plaisir, il le savait.
Il lui fit part de son envie de lui faire découvrir à son tour cette salle. Elle sembla songeuse, mais lui demanda simplement d’attendre quelques jours. Le frérot arbora un sourire rassurant qui montrait qu’il approuvait totalement. Oui, il y avait des limites à l’inconscience, et puis il ne pouvait pas résister au ton qu’employait sa sœur pour lui dire cela
.

« Bien entendu, soeurette. Pas de problème, et puis je dois savoir quelques détails avant de t’embarquer là dedans. Je veux être sûr qu’on ne risque rien et que personne ne nous surprendra, donc ça prendra quelques jours. Je serai rétabli dans peu de temps donc ce sera bon… »

Il resta un instant songeur, laissa ses paroles en suspend. Mais un « AH » de vainqueur ne tarda pas à le sortir de ses pensées, et il revint brusquement à la réalité. Sa sœur fouilla un instant dans son sac, posa son stylo fétiche à côté d’elle, lança au passage une balle à son frère avant d’aller carrément vider son sac sur le lit.
Elle brandit une montre noire pour homme et un instant Andrew haussa un sourcil très furtivement. Il lui jeta un regard perplexe mais elle s’expliqua et l’interrogea du regard.
Elle s’était emportée. Andrew dut lui répondre relativement rapidement
.

« Non, elle n’est pas à moi... »

Dit-il d’un ton neutre en observant sa sœur. A qui pouvait bien être la montre.. ? Il resta songeur, et le montra inconsciemment on fronçant les sourcils, l’air vague, le regard trouble.
Peut-être que quelqu’un l’y avait mit, peut-être qu’elle l’avait ramassé sans faire attention si un de ses affaires et tombé à côté, peut-être était-ce à quelqu’un de la chambre.. ?
Son regard s’anima, tandis qu’il se disait qu’il n’avait pas de quoi la rassurer. Elle était blottie contre son torse, il la serra entre ses bras protecteurs
.

« Ecoute, nous irons ramener cette montre aux objets perdus, peut-être que quelqu’un ira voir. Et puis nous demanderons à notre entourage…c’est peut-être un de mes amis qui l’y a mit ou bien.. Enfin. Ne t’en fais pas pour ça, soeurette, on trouvera à qui c’est, je sais bien que tu n’es pas une voleuse. »

Il lui adressa un sourire confiant. Non, il ne doutait pas d’elle une seconde. Il l’embrassa sur le front puis s’éloigna, alla poser la balle de tennis qu’il tenait toujours dans ses mains, sur le lit où elle avait renversé toutes ses affaires.
Il n’osa pas regarder sa basse de peur de ressentir un pincement au cœur, et rien que cette pensée l’en dissuada.
Il regarda September
.

« Au fait, tu as trouvé un air pour le texte que tu m’as montré tout à l’heure.. ? »

En effet, à l’infirmerie elle lui avait montré un texte. Il s’était interrogé sur un éventuel air et son accompagnement à sa basse.
C’était un moyen comme un autre de changer de sujet, en espérant avoir rassuré sa sœur. Bien entendu, il s’y intéressait aussi, ce n’était pas qu’un prétexte.


[ Désolé ce n'est pas terrible =S ]
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September Keenesley
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September Keenesley


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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeDim 18 Mai - 13:24

[Pas terrible ? C'est super arrête !]

« Écoute, nous irons ramener cette montre aux objets perdus, peut-être que quelqu’un ira voir. Et puis nous demanderons à notre entourage… c’est peut-être un de mes amis qui l’y a mit ou bien... Enfin. Ne t’en fais pas pour ça, soeurette, on trouvera à qui c’est, je sais bien que tu n’es pas une voleuse. »

À ces mots, September se calma lentement. Elle respira doucement et se sentit mieux. Les paroles de son frère étaient toujours réconfortantes pour la jeune fille. Mais les questions continuaient de fuser dans sa tête. Pourquoi cette montre était dans son sac ? Si quelque un l’y avait volontairement mise, elle ne comprenait pas pourquoi. La jeune fille semblait bien s’entendre avec tout le monde dans sa classe. Mais alors, pourquoi elle ? Une chose était sûre, elle ne l’avait pas prise ! En réalité, elle ne savait même pas à qui elle appartenait. La petite anglaise essayait de remettre un visage sur cette montre, en vain. Après lui avoir adressé un sourire confiant, son frère s’éloigna pour aller déposer la balle de tennis que September lui avait lancé. Puis, Andrew demanda à sa sœur :

« Au fait, tu as trouvé un air pour le texte que tu m’as montré tout à l’heure.. ? »

September fronça tout de suite les sourcils. Son frère essayait de changer de sujet mais cela ne la dérangeait pas. En vérité, ce qui l’embêtait était le nouveau sujet abordé : la musique. Tous ces efforts pour essayer de lui faire oublier sa basse… Tous ces efforts pour rien ?! La jeune fille soupira lentement. Que faire ? La jeune fille n’était pas une grande musicienne, mais son frère lui avait pris quelques bases en musique. Sortir la basse de son frère afin de lui montrer l’air éventuel qui pourrait accompagner ses paroles était-elle une bonne idée ? L’adolescente ne savait que faire, elle se dirigea vers son lit où elle avait renversé tout son bazar et chercha le texte qu’elle avait montré à son frère à l’infirmerie. Quand elle le trouva enfin, September s’approcha de son frère et le lui tendit avec une sorte de pincement au cœur.

« Eum… Je ne sais pas si ce que j’ai en tête conviendra vraiment… Évidement, j’ai besoin de ton avis de professionnel. » Dit la jeune fille en riant.

La britannique lança un sourire à son frère. Elle avait trouvé une alternative, elle chanterait l’air pour accompagner son texte. Andrew n’aurait alors pas besoin de sortir sa basse et ne s’esquinterait pas ses mains, déjà blessées, en jouant. La petite anglaise se mit alors à fredonner la mélodie. Tout était plus ou moins improvisé, September n’avait pas un air précis dans la tête. En réalité, elle faisait cela pour ne pas encore changer de sujet, pour ne pas qu’Andrew s’irrite à l’entendre parler de choses absurdes. L’air était rythmé et simple. C’était une des particularités de September, quand elle essayait de mettre des paroles tristes en musique l’air associé n’était jamais mélancolique. Le texte en était d’autant plus touchant. La voix de la jeune fille était pure et légère. Mais, quand elle eût fini, l’adolescente fit une grimace. En improvisation, elle avait déjà fait mieux. Et se qu’elle redoutait arriva.

Andrew se dirigea vers sa basse… Il avait donc vu September quand elle avait poussé l’instrument favori de son frère sous son lit. Il se baissa et l’attrapa sans hésitation. La petite anglaise eût une impression bizarre quand son frère posa sa basse sur ses genoux. C’était comme s’il allait mieux, comme s‘il guérissait de toutes ses blessures, comme s‘il revivait. Un sourire se dessina sur le visage d’Andrew. S’il avait sortit sa basse, c’était pour proposer ses idées, apporter quelque chose qui rendrait la chanson unique. La britannique le connaissait tellement mais, elle le trouvait toujours aussi fascinant quand il se mettait à composer. September haussa les épaules et s’assit à côté d’Andrew. Elle passa ses petites mains sur les cordes de l’instrument et dit :

« Tu ne devrais pas… »

L’adolescente prit la main droite de son frère et commença à la caresser doucement. Elle faisait attention à ne pas toucher ses blessures. Puis, elle regarda son frère de ses grands yeux bleus. September ne voulait pas restreindre son frère, mais elle se faisait du soucis pour lui.

[Désolé c'est tout nul ! Il ne se passe rien d'intéressant et je suis toujours aussi lente à répondre. =/]
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Andrew Keenesley
Musicien(ne)
Andrew Keenesley


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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeDim 1 Juin - 13:10

Raté, le changement de sujet avait été repéré. C’est du moins ce qu’il en comprit, étant donné qu’elle fronça automatiquement les sourcils. Bien entendu, qu’est-ce qui lui venait en tête, après sa sœur.. ? La musique. C’était sa vie, sa motivation, son désir.
Elle répondit, pourtant. Elle se donna la peine de répondre, et lui ne comprenait pas ce qui la faisait hésiter. Ses mains tiraient un peu, la douleur revenait de temps à autres, les entailles étaient largement visibles, mais pas au point qu’il y pense constamment.
Elle improvisa après lui avoir demandé son avis de professionnel. Il esquissa un léger sourire assez tendre, puis l’écouta avec attention. Elle chantait doucement, fredonnait tout bas et dans sa tête il imaginait déjà ses doigts glisser sur les cordes pour produire un accompagnement qui irait avec cet air qu’il appréciait déjà
.

« C’est très joli, j’aime beaucoup.. »

Les paroles avaient été prononcées d’un air relativement admirateur – comme toujours lorsqu’il écoutait sa sœur – mais aussi rêveur. Hésitant, indécis. Il resta une fraction de seconde avec cet air vague, cet air flou dans son regard. Son premier reflexe fut de se diriger vers sa basse, sans hésiter. Non, il n’hésitait plus. L’envie l’avait prit à l’instant, et il fit comme d’habitude, lorsque cette envie de jouer le prenait, il se dirigeait vers sa basse, la sortait de son étui, allait s’asseoir sur son lit et caressait doucement les cordes avant de jouer. Cette fois il n’eut pas le temps de jouer, car sa sœur s’approcha de lui. Mais ses pensées étaient toutes dirigées vers cet unique et seul instrument. Lorsqu’il le posa contre son genou, ses lèvres s’entrouvrirent, affichant un léger sourire à peine visible. Sa respiration se coupa, une fraction de seconde. Il était comme guérit. Même si la douleur persistait, il n’y prêtait aucune attention, n’avait donc pas vraiment mal.
Sa main gauche glissa sur le manche, produisant l’habituel son un peu métallique qu’il appréciait néanmoins
.

« Tu ne devrais pas... »

Cette phrase lui avait fait subir un brusque retour à la réalité. Son sourire s’évanouit avec lenteur et son regard se troubla un instant. September s’était emparée de sa main et la caressait doucement, comme elle se serait emparée de son cœur pour le guérir. Son frère la regarda, tourna son visage avec cette même lenteur puis sourit à peine. Tout était clair dans ce sourire, il savait que sa sœur comprendrait ses pensées.
Non, cette fois il n’arrêterait pas, pas tout de suite. Pas maintenant où il se sentait si bien en présence de sa sœur et de sa basse.

Il se pencha, déposa un baiser sur la main de sa sœur qu’il avait relevé en même temps que la sienne. Il laissa glisser ses doigts le long de ceux de la sœurette pour ‘récupérer’ sa main.
Il s’éloigna à peine, de quelques centimètres seulement. Sa main gauche se posa sur le manche, ses doigts se posèrent sur les cordes pour former un accord. Sa main droite le joua avec douceur. L’accord resta en suspend dans l’air. Il insista, appuya plus fortement sur les cordes et enchaîna plusieurs accords.
Une grimace fendit son beau visage. Il baissa la tête et ses mèches brunes lui tombèrent devant les yeux. Aucun sourire n’aurait osé troubler ce calme et cette douleur apparente.
La main droite du musicien tomba sur son genou, sa main gauche quand à elle se crispa sur le manche qu’il serra fortement. Une douleur aigue se réveilla dans sa main et remonta le long de son bras qui se contractait.

Il était déçu de lui-même, il se rendait compte qu’en se blessant, il blessait aussi sa sœur. Il se leva avec une lenteur pénible, presque craintive pourtant forte et ferme.
Sans parler il se dirigea vers l’étui de sa basse et la rangea, détachant cependant avec difficulté sa main du manche. La douleur ressurgit mais il ne le montra pas.
Il retourna s’asseoir à côté de sa sœur, posa ses coudes contre ses genoux, et son front contre la paume de sa main
.

« Excuse moi, soeurette… »

Murmura-t-il.


[ C’est un peu tristounet tout ça.. Un jour faudra faire une topic plus joyeux, genre en classe ^^
Désolé de la réponse très bof.. =/ ]
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September Keenesley
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September Keenesley


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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeMer 11 Juin - 20:29

Quel malaise… Cette étrange sensation… Ce brutal retour à la réalité…

September baissa la tête et se mordilla la lèvre. Elle ne voulait pas blesser son frère, bien au contraire, elle ne souhaitait que son bonheur. La prochaine fois, elle saurait rester silencieuse pour ne pas le faire souffrir. C‘est alors que le sourire d’Andrew s’évanouit. La petite anglaise fit tout son possible pour retenir ses larmes en se mordillant la lèvre toujours plus fort. Elle respira longuement et s’empara de la main de son frère pour la caresser doucement. Lorsque Andrew tourna son visage vers celui de sa sœur, alors, elle comprit. Ce triste sourire ne fit que confirmer son hypothèse. Il allait continuer à jouer. Il jouerait jusqu’à que le douleur soit trop forte pour continuer. September ne dit rien. Elle se contenta de répondre à Andrew par un sourire faussement heureux.

Il déposa un baiser sur la main de sa sœur. Cette dernière frissonna, non pas pour la baiser mais pour ce qui allait se dérouler sous ses yeux. Elle imaginait parfaitement Andrew. Jouant plusieurs accords, il tenterait de briser le lourd silence qui prendrait place dans la chambre. La scène était parfaite… C’était ainsi que September la voyait et c’est ainsi qu’elle se déroula. Soudain, le beau visage de son frère se fendit en une grimace… trop tôt au goût de l’adolescente. Elle en fît de même lorsqu’elle vit la tête de son frère se baisser dans le même et imposant silence. Puis, la main droite d’Andrew tomba sur son genou, quant à l’autre, elle se crispa sur la manche de l’instrument. Il souffrait. La douleur semblait si forte que September entendait presque le corps de son frère lui demander de l’aide et du réconfort. C’était une situation difficile à supporter pour la chanteuse.

Andrew se leva… lentement et péniblement. Il ne voulait pas ranger sa basse, cela se lisait dans ses yeux. Lui qui était d’ordinaire si joyeux et farceur. La tristesse et la douleur flottaient dans une pièce à l’ambiance pesante. Ni leur père, ni leur mère n’auraient reconnu les deux adolescents à ce moment précis. Cette vision décrocha un bref sourire sur le visage de September qui reporta aussi son attention sur son frère. Il était assis à côté d’elle, les coudes contre les genoux, le front contre la paume de sa main. Rien que sa position inspirait la mélancolie… C’est alors qu’il murmura :

« Excuse moi, soeurette… »

September écarquilla les yeux et se mordit la lèvre encore plus fort qu’auparavant. Son frère n’avait pas à s’excuser. Il avait fait ce qui lui semblait juste et bon pour lui. C’était l’important. Si faire de la basse l’avait rendu heureux, alors l’adolescente était elle aussi heureuse. Quand elle relâcha sa lèvre pour s’exprimer, une petite goutte de lui tomba sur la main. Elle grimaça et passa rapidement sa main contre sa bouche avant qu’Andrew ne remarque quoi que ce soit.

La jeune fille se leva pour s’asseoir par terre. Elle releva doucement la tête de son frère et lui lança un regard réconfortant. Le beau visage de September s’illumina d’un magnifique sourire. L’adolescente mourrait d’envie de se jeter sur son frère et de le chatouiller de touts côtés mais, elle avait vraiment peur de lui faire mal. September se retint donc sagement et dit :

« Tu n’as pas à t’excuser Andrew ! Pas toi ! Si j’avais voulu, je t’aurais empêché de jouer… mais je n’ai rien fait. Dis toi que c’est comme lorsque je chante alors que j’ai une angine. C’est la même situation à quelques détails près. Frérot… je t’aimerais toujours quoiqu’il arrive. Alors, ne t’excuse pas. Pas pour ça… »

La chanteuse espérait de tout cœur que ses paroles seraient réconfortantes pour Andrew. Elle le serra doucement dans ses bras puis, passa sa main dans ses cheveux en bataille. S’attardant sur une mèche brune de ses cheveux pour l’enrouler et la dérouler machinalement autour de son doigt, elle essaya de rompre le silence à plusieurs reprises. Mais, seuls des sons étranges sortaient de sa bouche. Son regard balaya la pièce pour s’attarder sur la montre inconnue qui était posée sur la table de nuit de September. Soudain, des bruits de pas accompagnés de cris colériques se firent entendre non loin de la chambre d’Andrew et September. La petite anglaise sursauta quand elle entendit un poing rageur cogner contre la porte. La chanteuse jeta un regard à la fois craintif et interrogatif à son frère. Attendait-il quelqu’un ? Et si oui, pourquoi cette personne était-elle autant en colère ?

[Voilà enfin ma réponse ! Mais... elle est nullissime ! Sinon je suis d'accord avec toi c'est vrai que c'est triste tout ça. On se rattrapera ! ^^]
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Andrew Keenesley
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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeVen 13 Juin - 0:36

Pendant qu’il s’activait lentement, à la vitesse du désespoir qui trônait dans l’atmosphère, il sentait comme des ondes venant de sa sœur. Elle regrettait, elle avait peur, elle avait presque mal pour lui. Il savait que ce n’était pas si habituel. Premièrement, rares étaient les frères et sœurs qui étaient proches au point de ressentir tout lorsque l’autre ressentait des sensations ou émotions fortes. Il lui était déjà arrivé de s’inquiéter pour sa sœur à distance sans même la voir. Il savait qu’elle allait mal, c’était tout ce qui comptait. Il s’était empressé d’aller la voir, avec des raisons justifiées d’après lui.
En effet, leurs parents ne les auraient pas reconnus. Eux habituellement si rieurs, joueurs. Toujours en train de trouver des ‘bonnes’ idées ou bien des sujets de discussion sur lesquels ils pourraient rire et s’amuser. Non, il était vraiment si rare de les voir comme ça qu’il doutait que même une personne autre qu’eux dans ce monde ait été témoin de ce genre de comportement chez eux. C’était un court moment dans cette vie, il se dit qu’avec chance il l’oublierait rapidement. Comme on dit que l’amour est plus fort que la haine, disons que les bons souvenirs sont plus forts que les mauvais. Il fallait de toute façon passer à autre chose le plus rapidement possible. Ce souvenir s’effacerait aussi vite que les plaies guériraient sur ses mains douloureuses.

Il s’était excusé. Il s’était excusé pour ne plus avoir à supporter le mal de sa sœur, qui était en fait le sien. Elle le ressentait aussi fort que lui, si bien qu’il se sentait mal de la voir souffrir à cause de lui.
Elle ne voulait pas de ses excuses. Elle culpabilisait encore. Non, il n’en pouvait plus.. ce n’était pas à elle de culpabiliser.
Il fronça les sourcils par automatisme, secoua la tête distinctement
.

« Ah non, je ne veux pas que tu.. »

Il n’eut pas le courage de continuer. Ses beaux yeux rencontrèrent ceux de sa sœur, elle se rapprocha de lui et il lui ouvrit ses bras tandis qu’elle se blottissait contre son torse. Il s’était levé et elle aussi, il la serra doucement, tendrement, comme il pouvait.
C’était toujours un réconfort de la savoir près de lui. Il s’accorda même de fermer les yeux et d’inspirer pleinement au travers des cheveux légèrement ondulés de sa sœur.
Pourtant il entendit des pas énervés qui semblaient vouloir se faire entendre. Un jeune homme marmonnait dans sa barbe et il s’empressa d’aller cogner fortement contre la porte. September fut plus rapide que lui, elle ouvrit la porte et le jeune homme débarqua dans la chambre avec empressement
.

« MA MONTRE ! »

Andrew ouvrit de grands yeux. Il retrouva une expression normale puis pointa du doigt la montre sur la petite table. Il s’éloigna même d’un pas, comme pour lui faire comprendre clairement qu’il pouvait toujours venir la chercher, qu’avec une entrée pareille ce ne serait pas lui qui lui tendrait gentiment. C’était une de ses connaissances. Un jeune homme assez costaud et qui imposait une sorte de respect pour les autres, mais pas chez Andrew. Il ne lui inspirait que du dégoût, peut-être de la pitié.. ? Il s’approcha pour récupérer la montre mais Andrew se plaça devant avec un sourire amusé mis strict
.

« Pousse toi, Andrew. Cherche pas d’embrouille.
_On s’est inquiété pour le propriétaire de cette montre, si j’avais su que c’état toi… »

L’autre devint rouge comme une pivoine et serra les poings. Pas de quoi inquiéter notre charmant jeune homme. Il poursuivit dans sa lancée. Il avait inquiété sa sœur pour rien, il méritait de regretter un peu.

« Tu m’expliques ce que TA montre faisait dans le sac de ma sœur ?
_ Je comptais la récupérer, je l’ai mit dedans pour que personne ne me la pique si je la laissais sur le banc. Je comptais la récupérer après mais..
_Mais elle est partie avec ta montre. Tu l’as inquiétée pour rien, et après tu oses débarquer dans notre chambre, et en colère en plus. »

Ses mots étaient pesés, juste assez énervants et réalistes pour que le costaud arrête de croire qu’il était plus fort et plus intelligent que les autres. Pourtant il s’approcha en lui jetant un regard noir. Devinant qu’il faisait une tête de moins qu’Andrew, il révisa sa position et recula d’un pas. L’anglais était grand et mince mais on devinait un calme inquiétant et mes muscles loin d’être inexistants. Il s’écarta pour laisser l’autre récupérer sa montre, retrouvant September pour déposer un baiser sur sa joue. L’autre sortit de la chambre et Andrew lui jeta un regard amusé.

« De rien ! »

Lança-t-il alors qu’il franchissait le seuil de la porte. Il tourna vers sa sœur des yeux rieurs. Cette histoire l’avait amusée, mine de rien. Ces personnages ridicules l’amusaient toujours un peu. L’inconnu ferait plus attention à sa montre la prochaine fois…
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September Keenesley
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September Keenesley


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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitimeVen 13 Juin - 22:17

« MA MONTRE ! »

September sursauta de surprise. Les mots étaient sortis avec une telle violence de la bouche de ce garçon. Les yeux écarquillés, le regard de la jeune fille se porta sur son frère. Deux adolescents, deux personnalités si différentes. Le calme d’Andrew contrastait avec l’empressement et la colère de l’autre garçon. Le bel anglais ne tressaillait pas et, c’est avec assurance qu’il s’est interposé entre la montre et le petit costaud, un sourire aux lèvres. La petite anglaise recula d’un pas, même si elle avait totalement confiance en son frère, l’autre adolescent ne lui inspirait pas l’honnêteté.

« Pousse toi, Andrew. Cherche pas d’embrouille.
_On s’est inquiété pour le propriétaire de cette montre, si j’avais su que c’était toi… »


La confrontation avait débutée. L’anglaise fusilla du regard le petit costaud. De quel droit s’adressait-il sur son ton à son frère ? Il ne manquait plus que cela. September croisa les bras et se rapprocha d’Andrew. Mais, quand l’inconnu passa de son teint rosé à un rouge écarlate, quand il se mit à serrer les poings, la soudaine assurance de l’adolescente s’évanouit en un éclair. Andrew était toujours aussi serein et impassible. September se plaça légèrement en retrait, derrière son frère. Là, elle était sûre qu’il ne lui arriverait rien. Quelque peu angoissée, September reprit le fil de la conversation.

Andrew cherchait des explications. Gardant son sang froid, on sentait à l’inverse la irritation monter chez l’autre jeune homme. L’excuse de ce dernier était tellement… nulle que September ne put s’empêcher de sourire. Quelle idée stupide de mettre sa montre dans le sac d’une fille. Pourquoi avait-on inventé les poches dans ce cas ? Bon, admettons qu’il n’en ait pas… L’adolescent avait bien des amis qui auraient accepté de garder sa montre. September leva les yeux au ciel, vu sous cet angle l’incident qui l’avait bouleversé auparavant semblait beaucoup plus amusant. Andrew coupa le garçon avant qu’il ait fini sa phrase, chacun de ses mots avaient leur importance. À la fois énervants et réalistes, l’autre jeune homme ne pouvait qu’être remis à sa place. Le regard noir qu’il lançait à l’anglais ne faisait que prouver qu’Andrew avait raison. Il avait gagné.

Quand le garçon récupéra sa montre, Andrew retrouva sa soeur pour déposer un baiser sur sa joue. September se sentit rassurée, en totale confiance auprès de son frère. Le « méchant » était en train de partir, il n’y avait plus rien à craindre. À moins, qu’un renversement de situation ait lieu mais, la petite anglaise en doutait fortement. Le costaud n’allait tout de même pas revenir à l’assaut en se jetant sur Andrew et en le tapant de toutes ses forces.

Lorsque le garçon franchît la porte, September ne pût s’empêcher de remarquer le regard amusé de son frère. Elle prit son frère par la main et s’allongea sur son lit.

« Quelle journée riche en émotions ! On ferait mieux de se reposer un peu… Histoire d’être en pleine forme pour demain. »

La petite anglaise tenait toujours la main de son frère, la caressant tendrement. September sourit et ferma les yeux. Demain , son frère irait mieux. Sa douleur se dissiperait dans la nuit. Elle en était persuadée.

[Fin ! J'espère que ça te convient. ^^]
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MessageSujet: Re: Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D]   Si seulement je pouvais t’ôter cette douleur [Andrew =D] Icon_minitime

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